Après des insultes racistes Douzes moins de prison pour un supporter de Majorque

ATS

26.9.2024 - 22:11

Un supporter du club espagnol de Majorque a été condamné jeudi à 12 mois de prison et trois ans d'interdiction de stade. Il avait proféré des insultes racistes visant la star du Real Madrid Vinicius Junior et l'ex-joueur de Villarreal Samuel Chukwueze.

Une nouvelle victoire pour Vinícius et le Real Madrid contre le racisme.
Une nouvelle victoire pour Vinícius et le Real Madrid contre le racisme.
IMAGO

Le supporter, qui avait proféré ces insultes en février 2023 lors de rencontres de Liga de Majorque à domicile face au Real Madrid et à Villarreal au stade Son Moix «a été reconnu coupable de deux crimes contre l'intégrité morale, aggravés par le fait d'avoir agi avec des motifs racistes», écrit le club madrilène dans un communiqué.

«C'est le résultat du travail que nous avons accompli ces dernières années pour éradiquer la haine de notre football et nous continuerons à le faire. Il n'y aura pas de cris ou de chants racistes dans un stade sans condamnation pénale», a promis le président de la Liga Javier Tebas sur X.

Troisième condamnation en quelques mois

Il s'agit de la troisième condamnation pénale prononcée ces derniers mois pour des insultes racistes à l'encontre de joueurs du Real Madrid, en particulier Vinicius Junior, victime de nombreux incidents du même type dans plusieurs stades depuis son arrivée en Espagne en 2018.

Le 10 juin, trois supporters de Valence avaient notamment été condamnés à huit mois de prison pour avoir proféré dans le stade de leur club en mai 2023 des insultes racistes visant déjà l'attaquant brésilien.

Ces incidents, qui avaient provoqué une vague d'indignation internationale, avaient enflammé le débat en Espagne, où les cas de racisme sont fréquents depuis plusieurs dizaines d'années dans les stades de football.

Figure de la lutte contre le racisme dans le football, Vinicius a été visé à plusieurs reprises ces dernières années par des insultes lors de rencontres sportives. Mais seuls les incidents où les accusés ont été clairement identifiés ont donné lieu à des sanctions.

ATS