L'Espagne et la Suède s'affrontent lundi à Séville (21h) pour lancer leur Euro dans le groupe E. Les deux équipes ont été perturbées par des cas de covid lors de leur préparation.
La «Roja», privée de son capitaine Sergio Busquets testé positif au covid dès le début de sa préparation, aborde son premier match du tournoi dans un certain flou. Pour éviter la multiplication de cas, la sélection espagnole a pris des mesures drastiques en obligeant ses joueurs à s'entraîner en solitaire jusqu'à vendredi.
Conséquence, elle n'a pas pu disputer son dernier match de préparation contre la Lituanie mardi, laissant à son équipe Espoirs le soin de disputer cette rencontre, qu'elle a aisément remportée (4-0).
Luis Enrique optimiste
Pour le sélectionneur espagnol Luis Enrique, la préparation de cet Euro n'a pas été optimale, mais il reste optimiste. «Ce n'est pas une situation agréable, mais on a déjà vécu bien pire. Le fait de ne pas s'entraîner dans des conditions idéales ne doit pas servir d'excuse», a-t-il balayé.
Il reste persuadé que son groupe possède suffisamment de talent pour briller: «L'Espagne fait partie des favoris, il n'y a aucun doute (...) Nous sommes dans le groupe des six, sept favoris.»
Son adversaire du jour, la Suède, n'est pas mieux loti. Les Blågult (Les Bleus et Jaunes) ont perdu en cours de route le talentueux attaquant de la Juventus Dejan Kulusevski ainsi que le milieu de Bologne Mattias Svanberg, touchés par le covid.
S'il est acquis que les deux joueurs sont d'ores et déjà forfait contre la Roja, le sélectionneur Janne Andersson, déjà privé de son capitaine emblématique Zlatan Ibrahimovic (blessure à un genou), se donne jusqu'à «dimanche minuit» pour soumettre son groupe de 26 joueurs à l'UEFA.