Mode & Beauté Les adolescents dorment mieux après la remise à zéro de leur horloge biologique

CoverMedia

26.9.2019 - 17:10

Young woman

When: 10 Nov 2015

When: 10 Nov 2015

**Only for use by WENN CPS**
Young woman When: 10 Nov 2015 When: 10 Nov 2015 **Only for use by WENN CPS**
Source: Covermedia

Selon une étude menée par des chercheurs de la Stanford University School of Medicine, les adolescents pourraient gagner du sommeil grâce à la remise à zéro de leur horloge circadienne. Les résultats de ces recherches ont été publiés dans JAMA Network Open.

Selon une étude menée par des chercheurs de la Stanford University School of Medicine et publiée dans JAMA Network Open, il est possible d’offrir 43 minutes de sommeil supplémentaires aux adolescents en remettant à zéro de horloge biologique.

La privation de sommeil est commune chez les adolescents tout simplement parce que leur horloge circadienne, qui contrôle les cycles de la veille et du sommeil, est naturellement plus tardive que celles des enfants et des adultes. De fait, les adolescents n’ont pas sommeil avant une heure plus tardive alors qu’ils doivent quand même se lever tôt le matin pour aller à l’école.

Les chercheurs sont parvenus à agir sur cet état de fait en utilisant des lumières blanches vives tôt le matin. Ces lumières ne réveillaient pas les sujets, mais permettaient de remettre à zéro leur horloge et, avec l’aide d’une thérapie cognitive comportementale, les incitaient ensuite à aller plus tôt au lit.

Durant les quatre premières semaines de l’étude, les chercheurs ont testé cette thérapie par la lumière sur 72 adolescents. La moitié d’entre eux se sont vus donner un appareil délivrant des flashs de lumière de trois millisecondes toutes les 20 secondes durant les trois dernières heures de leur plage de sommeil habituel. L’autre groupe recevait également de la lumière, mais uniquement trois flashs par heure, ce qui était trop peu pour remettre à zéro leur horloge circadienne.

Mais cette solution n’a pas fonctionné seule puisque les adolescents se levaient plus tôt mais étaient d’autant plus fatigués qu’ils continuaient à se coucher tard. Durant les quatre autres semaines de l’étude, les chercheurs ont recruté 30 participants. En plus du procédé utilisé lors de la première étape, les deux groupes ont dû suivre des sessions de thérapie cognitive comportementale pour les encourager à se coucher plus tôt.

Au final, les adolescents dont l’horloge a été remise à zéro ont fini par se coucher environ 50 minutes plus tôt grâce à l’ajout de ces heures de thérapie.

Retour à la page d'accueil