Pas uniquement liée au style de vie... L'obésité, c'est aussi une question d'ADN

Relaxnews

5.7.2019 - 17:19

L'étude a montré que l'IMC différait considérablement entre les personnes les plus génétiquement disposées à l'obésité et celles qui présentaient le risque le plus faible.
L'étude a montré que l'IMC différait considérablement entre les personnes les plus génétiquement disposées à l'obésité et celles qui présentaient le risque le plus faible.
Source: Relaxnews

Une méta-analyse montre que si la prise de poids est essentiellement causée par le manque d'activité physique et une alimentation peu équilibrée, la génétique a aussi son mot à dire.

Publiée dans The British Medical Journal, l'étude a examiné des recherches antérieures, dont une menée sur près de 119.000 adultes norvégiens âgés de 13 à 80 ans. Les participants ont accepté de se faire régulièrement mesurer leur tour de taille, en vue d'un calcul de leur indice de masse corporelle (IMC).

L'objectif était d'étudier les trajectoires de l'indice de masse corporelle (IMC) en Norvège sur presque cinq décennies (entre 1963 et 2008) et d'évaluer l'influence différentielle de l'environnement obésogène sur l'IMC selon la prédisposition génétique.

L'environnement, principal facteur

Les participants ont été divisés en cinq groupes en fonction de leur risque génétique d'obésité, classés par ordre décroissant. Leurs IMC ont été analysés avec d'autres facteurs influençant l'obésité, notamment l'âge, le sexe, les habitudes tabagiques et les facteurs environnementaux.

Premier constat: l'obésité a augmenté en Norvège entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 1990. Les jeunes adultes nés après 1970 présentaient un IMC beaucoup plus élevé que les générations précédentes.

Les recherches montrent également que l'IMC différait considérablement entre ceux qui étaient le plus génétiquement disposés à l'obésité et ceux pour qui le risque était le plus faible. Cette différence a augmenté graduellement à chaque décennie entre les années 1960 et les années 2000. 

«Cette étude démontre que les personnes génétiquement prédisposées courent un plus grand risque d'avoir un IMC plus élevé et que la prédisposition génétique interagit avec l'environnement obésogène (...) Mais l'IMC a également augmenté chez les personnes génétiquement non prédisposées, ce qui signifie que l'environnement demeure le principal facteur d'obésité», concluent les auteurs de l'étude. 

A vos baskets!

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