Variant Omicron Variant Omicron: appels répétés à la piqûre et mesures en Suisse

gida, ats

28.11.2021 - 16:12

Le nouveau variant préoccupant du coronavirus, Omicron, a suscité durant tout le week-end inquiétudes, mesures anti-Covid et appels à la vaccination en Europe et ailleurs. Le président de la Confédération Guy Parmelin a pressé à nouveau les Suisses d'accepter la piqûre, alors que les autorités sanitaires ont requis des tests et des quarantaines pour partie des voyageurs.

Image d'illustration
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KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

28.11.2021 - 16:12

Omicron se répand vite, des cas ont été confirmés en Belgique jeudi ainsi qu'en Allemagne, Italie, Royaume-Uni et République tchèque samedi. Pour Guy Parmelin, il s'agit désormais «de vacciner encore plus et encore plus vite», a-t-il assuré dans la SonntagsZeitung et la NZZ am Sonntag. Selon le Vaudois, la dose de rappel est aussi très importante pour les gens vaccinés il y a plus de six mois.

A ce sujet, Richard Neher, membre de la task force de la Confédération, va plus loin et propose de réduire le délai pour la dose de rappel de six à quatre ou cinq mois. Sans quoi de très nombreuses personnes en Suisse ne pourront pas recevoir de 3e vaccin avant la fin de l'année, a-t-il expliqué à la SonntagsZeitung.

Etant donné que les nouvelles infections se situent déjà à un niveau élevé, il ne suffit pas de freiner la hausse. Une baisse est nécessaire et pour cela il faut d'autres mesures, a-t-il souligné. Si la population reçoit autant de doses de rappel que possible dans les trois prochaines semaines, on pourra d'après lui «sauver Noël».

Dans la NZZ am Sonntag, la cheffe de la task force Tanja Stadler a elle aussi appelé la Suisse à agir. «S'il n'est pas encore possible d'évaluer la dangerosité du nouveau variant, l'on sait qu'il a contaminé des personnes guéries ou vaccinées.» La Suisse dispose d'une fenêtre d'opportunité qu'elle doit utiliser pour se préparer.

Mesures pour les voyageurs

Dans des interviews aux hebdomadaires alémaniques, le président de la Confédération Guy Parmelin insiste aussi pour que les personnes revenues récemment d'Afrique du Sud, pays où a été détecté pour la première fois jeudi le nouveau variant, se mettent en quarantaine. De son côté, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a requis samedi soir une mesure préventive allant dans le même sens.

Désormais, les voyageurs entrant en Suisse de Tchéquie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, d'Egypte et du Malawi doivent présenter un test Covid-19 négatif et se placer dix jours en quarantaine. Ceci aussi bien à l'embarquement dans un avion qu'à l'entrée sur le territoire helvétique.

Les passagers provenant d'Afrique du Sud et ayant atterri samedi à l'aéroport de Zurich ont dû se soumettre à un régime semblable. Les passagers du vol de Swiss en provenance de Johannesburg, qui devaient être vaccinés, guéris ou testés négatifs pour embarquer, ont été «informés via un SMS en anglais de l'OFSP, après décollage, qu'ils devraient se mettre en quarantaine», indiquait l'office.

Vols de rapatriement

Les données des passagers de ce vol ont été simultanément transmises aux cantons afin de leur permettre de contrôler les quarantaines et les dépistages. Les éventuels cas positifs aux tests PCR vont faire l'objet d'analyses plus précises en lien avec le variant Omicron.

En dehors de ce vol Johannesburg-Zurich de la compagnie Swiss, seuls des vols de rapatriement autorisés en provenance d'Afrique australe pourront encore atterrir en Suisse, a précisé l'OFSP.

Les voyageurs en provenance du Botswana, du Swaziland, de Hong Kong, d'Israël, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, du Zimbabwe et d'Afrique du Sud sont interdits d'entrée sur le territoire. Les Suisses et les personnes disposant d'un permis de séjour en Suisse sont toutefois exemptés de cette interdiction.

Le variant Omicron n'a jusqu'à présent pas été détecté en Suisse. Le premier cas identifié en Europe l'a été en Belgique. En l'espace d'un week-end, le variant s'est étendu à plusieurs pays européens, comme la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. Les annonces se succédaient au rythme des heures.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé ce nouveau variant comme «préoccupant». Il présenterait un risque accru de contagion par rapport aux autres variants, dont le Delta, déjà très contagieux. Omicron s'est d'ailleurs imposé dans les régions où le variant Delta était prédominant.

gida, ats