Vélos Le réseau de pistes cyclables doit être développé

gd, ats

26.10.2021 - 19:22

La Suisse doit se doter d'un réseau de pistes cyclables interconnecté et sûr, comme l'a décidé le peuple en automne 2018. La commission des transports du National soutient dans les grandes lignes le projet du Conseil fédéral, s'éloignant par endroits des sénateurs.

Image d'illustration 
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KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

26.10.2021 - 19:22

La nouvelle loi oblige les cantons à planifier et à réaliser des réseaux de voies cyclables, sans limiter leur marge de manœuvre. Lors de la session d'automne, le Conseil des Etats a assoupli encore plusieurs dispositions pour leur laisser plus de lest.

La commission rejette les nouvelles formulations, qui affaiblissent le projet, indiquent mardi les services du Parlement. Sans opposition, elle propose que les pistes cyclables soient en principe interconnectées, directes, attrayantes, de qualité homogène et aussi sûres que possible.

Des voies cyclables de qualité insatisfaisante ou un tracé impliquant de nombreux détours ne répondraient pas aux exigences croissantes liées à l’usage du vélo pour la mobilité quotidienne, pointe la commission. De plus, la sécurité routière est une priorité absolue. Une amélioration dans ce domaine serait importante et profiterait à tous les usagers de la route, estime-t-elle.

Collaboration avec des organisations

La collaboration avec des organisations privées spécialisées a fait l’objet d’une intense discussion. Par 13 voix contre 12, la commission a fini par accepter la proposition du Conseil fédéral.

Une telle collaboration offre une possibilité bienvenue à la Confédération, aux cantons et aux communes de recourir à un savoir-faire externe en cas de nécessité, plaide-t-elle. Une minorité considère en revanche que la planification du réseau devrait rester de la seule responsabilité des pouvoirs publics.

Tout comme le Conseil des Etats, la commission estime en revanche, par 14 voix contre 10, que les organisations spécialisées ne devraient pas avoir le droit de recourir. Les intérêts des cyclistes sont portés par différents groupes, rappelle-t-elle. Certaines organisations ne devraient par ailleurs pas être privilégiées dans l’attribution d’un droit de recours.

Une minorité souhaite le maintenir dans le projet. Le droit de recours offre aux organisations spécialisées un instrument leur permettant d’apporter leur expertise, à ses yeux.

Un peu plus d'un million de francs

Le projet s’inspire de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre. Le coût des mesures est estimé à 1,1 million de francs qui grèveront le budget de l'Office fédéral des routes.

gd, ats