Succession Sommaruga Elisabeth Baume-Schneider va «expliquer qui elle est»

ats

27.11.2022 - 09:03

La Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider va «expliquer qui elle est» et «comment elle travaille» pour convaincre l'Assemblée fédérale de voter pour elle dans la course à la succession de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. La socialiste dit aimer débattre et expliquer ses racines.

«Derrière un côté qui peut paraître amusant, je suis sérieuse, crédible, loyale et authentique», estime Elisabeth Baume-Schneider dans une interview accordée au Matin Dimanche. (archives)
«Derrière un côté qui peut paraître amusant, je suis sérieuse, crédible, loyale et authentique», estime Elisabeth Baume-Schneider dans une interview accordée au Matin Dimanche. (archives)
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«Derrière un côté qui peut paraître amusant, je suis sérieuse, crédible, loyale et authentique», estime Elisabeth Baume-Schneider dans une interview accordée au Matin Dimanche. Retenue samedi sur le ticket socialiste pour le Conseil fédéral, elle avoue qu'elle ne s'attendait pas à vivre cela il y a encore trois semaines.

«Il y avait le risque de passer pour une candidate alibi, mais aujourd'hui on me considère comme la surprise». Interrogée sur la crispation que sa candidature susciterait au Palais fédéral, elle souligne que le pire serait de faire face à une forme d'indifférence. «Je sais que je suis solide sur mes dossiers et que j'arrive à les incarner émotionnellement en étant proche des gens».

Représentante des périphéries

Selon elle, le Conseil fédéral est un «organisme vivant», qu'il ne faut pas voir de manière «figée ou mathématique». Comme représentante des périphéries, elle estime apporter quelque chose dans cet équilibre. «En tant que Jurassienne, je pense mieux comprendre les problèmes d'un paysan uranais confronté au prix du lait qu'une Zurichoise».

La socialiste, âgée de 59 ans, dit être prête à siéger pendant deux législatures, mais ne se projette pas comme conseillère fédérale à 70 ans. Interrogée sur ses préférences en cas d'accession au gouvernement, elle estime que «tous les départements permettent de se révéler. Je ne vais pas faire la délicate».

Mme Baume-Schneider souligne par ailleurs le «paradoxe» que constituerait sa non-audition par le groupe PLR. «Ses membres ne peuvent pas s'offusquer de ma candidature en affirmant qu'elle est contraire à l'esprit de la Constitution et ne pas respecter les institutions en refusant d'auditionner une candidate choisie démocratiquement», relève-t-elle.