Avis aux voyageurs Tests exigés avant l'arrivée en France pour les Européens

ATS

22.1.2021 - 00:35

La France exigera, à partir de dimanche à 00h00, un test PCR réalisé 72 heures avant le départ pour la plupart des voyageurs européens voulant entrer sur son territoire, a annoncé le président Emmanuel Macron au Conseil européen, a rapporté l'Elysée tard jeudi soir.

Dès dimanche, les voyageurs européens devront se soumettre à un test PCR pour pouvoir entrer en France (image d'illustration).
Dès dimanche, les voyageurs européens devront se soumettre à un test PCR pour pouvoir entrer en France (image d'illustration).
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Cette obligation s'appliquera «hors voyages essentiels», a précisé l'Elysée : «Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés».

Paris avait déjà décidé le 14 janvier de soumettre à cette règle les voyageurs en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne (UE). Les travailleurs transfrontaliers et les travailleurs «essentiels» en étaient déjà exemptés.

L'Elysée a précisé que l'approche choisie par le chef de l'Etat était également celle de «beaucoup de ses homologues européens».

A Stockholm, l'agence européenne chargée des épidémies a invité de son côté les Européens à «se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures (pour contrer le virus) dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi qu'à accélérer les campagnes de vaccination».

En France, où le bilan frôle désormais les 72'000 morts, le nombre de contaminations enregistrées a de nouveau dépassé jeudi le chiffre de 20.000, et le spectre d'un troisième confinement semble se profiler.

La décision d'Emmanuel Macron intervient à l'issue d'un sommet en visioconférence des 27 Etats membres lors duquel Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a sonné l'alarme sur «la situation sanitaire très grave» causée dans toute l'Europe par la pandémie de Covid-19.

Jugeant que «tous les voyages non essentiels doivent être fortement déconseillés», la dirigeante a cependant affirmé qu'il était «de la plus haute importance de continuer à faire fonctionner le marché unique», c'est-à-dire de continuer à permettre le transport «fluide des travailleurs essentiels et des marchandises à travers les frontières» des pays de l'UE

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