Ukraine L'OMS craint que l'accès à la santé ne soit pas garanti dans l'Est

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) «se prépare à toutes les possibilités» dans l'Est de l'Ukraine en cas d'assaut plus généralisé par la Russie dans cette région. «Il pourrait y avoir beaucoup plus de décès si l'accès à la santé n'est pas garanti», selon un responsable.

La situation est «déjà très mauvaise», a affirmé mardi à la presse à Genève un porte-parole depuis l'Ukraine. Au total, environ 300 centres de santé se trouvent dans la région de la ligne de front et un millier dans des territoires dont le contrôle a changé récemment.

Selon les données de lundi, 108 assauts contre ces infrastructures ou contre le personnel de santé en Ukraine ont été authentifiés par l'organisation. Plus de 70 personnes ont été tuées.

L'OMS souhaite étendre son site dans le centre du pays d'où elle achemine de l'assistance, estime également le porte-parole. Notamment dans l'Est du pays dans les régions de Donetsk et Lougansk, même si elle ne souhaite pas préciser pour le moment si l'aide est arrivée dans les territoires contrôlés par la Russie.

Comme les autres acteurs internationaux, elle n'a pas pu encore distribuer de l'aide à Marioupol, toujours assiégée par l'armée russe. Au total, l'OMS a envoyé 216 tonnes d'assistance d'urgence et de matériel médical en Ukraine, dont la moitié a atteint les villes prévues pour distribution.

sn, ats