«Cruelle» Un tueur en série de chats condamné à cinq ans de prison

ATS

30.7.2021 - 13:28

La justice britannique a condamné vendredi à cinq ans et trois mois de prison un homme pour avoir égorgé neuf chats en quelques mois à Brighton. Ces actes avaient semé la terreur parmi les propriétaires de félins de cette station balnéaire du sud de l'Angleterre.

La justice britannique a condamné vendredi à cinq ans et trois mois de prison un homme pour avoir égorgé neuf chats en quelques mois à Brighton. (images d'illustration)
La justice britannique a condamné vendredi à cinq ans et trois mois de prison un homme pour avoir égorgé neuf chats en quelques mois à Brighton. (images d'illustration)
AFP/Archives

30.7.2021 - 13:28

L'agent de sécurité, âgé de 54 ans, était jugé pour la mort de neuf chats et des blessures infligées à sept autres en octobre 2018 et juillet 2019, ainsi que pour possession illégale d'une arme blanche. Il avait plaidé non coupable.

Lors du procès, les propriétaires des animaux domestiques tués (Hendrix, Tommy, Hannah, Alan, Nancy, Gizmo, Kyo, Ollie et Cosmo) avaient raconté leur horreur en retrouvant leurs chats ensanglantés sur le pas de leur porte.

L'accusé avait affirmé à la police ne constituer «aucune menace pour les animaux» et avait assuré avoir entendu parler des meurtres de chats dans la presse locale. Une photo de chat mort avait cependant été retrouvée sur son téléphone portable.

Attitude «cruelle»

Lors du prononcé de la peine, le juge Jeremy Gold a qualifié son attitude de «cruelle» et souligné qu'il s'en prenait «au coeur de la vie familiale».

Le propriétaire de Nancy avait expliqué à l'audience avoir retrouvé son animal sous son lit, avec des taches de sang menant au pas de sa porte. Emmenée chez le vétérinaire et placée sous respirateur artificiel, la chatte était morte d'une crise cardiaque. Un témoin avait indiqué avoir aperçu le suspect, agissant «bizarrement», sur les lieux.

En 2015, des signalements par les habitants de chats mutilés à Croydon, district du sud de Londres, avaient entraîné l'ouverture d'une enquête par Scotland Yard et suscité la crainte d'un tueur en série d'animaux visant principalement les félins de la capitale britannique.

Mais après trois ans d'enquête et le recensement de 400 victimes, la police avait conclu qu'il s'agissait en réalité de l'oeuvre de renards, que l'on peut régulièrement croiser jusque dans le centre de Londres.

ATS