Harcèlement sexuel Tariq Ramadan ne pourra pas imposer le silence à la plaignante genevoise

ATS

5.2.2020

Tariq Ramadan
Tariq Ramadan
Keystone / archives

Tariq Ramadan est débouté par le Tribunal fédéral (TF). L'islamologue demandait que la plaignante qui l'accuse de viol dans le cadre d'une procédure ouverte à Genève, ainsi que ses avocats soient enjoints à garder le silence sur la procédure.

Invoquant la présomption d'innocence et la régularité de la procédure, Tariq Ramadan s'est plaint des interventions dans la presse du conseil de la plaignante. Il a déjà été débouté à deux reprises, en 2018 et en 2019, par la Cour pénale de recours genevoise sur cette question, avant de saisir le TF en octobre.

Comme l'ont révélé la RTS et la Tribune de Genève mercredi, le TF estime qu'il n'y a pas à craindre une information unilatérale par les médias. "Il ressort du dossier que le recourant et ses avocats ne manquent pas eux aussi de s'exprimer dans la presse", écrivent les juges fédéraux dans un arrêt daté du 16 janvier.

Le 13 avril 2018, une Suissesse déposait plainte pénale à Genève contre Tariq Ramadan pour contrainte, séquestration, contrainte sexuelle aggravée, viol aggravé et toute autre infraction. Les faits, qui remonteraient à 2008, auraient eu lieu dans un hôtel genevois. L'islamologue, qui clame son innocence, est aussi poursuivi pour viol en France par deux femmes.

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