«Cruauté et barbarie» Souris mangée vivante en France: travaux d'intérêt général requis

ATS

14.12.2024 - 08:38

Des travaux d'intérêt général ont été requis vendredi au tribunal de Marseille, en France, contre trois étudiants accusés d'avoir mâché une souris vivante jusqu'à la tuer. Ils avaient filmé la scène et l'avaient ensuite diffusée sur les réseaux sociaux.

Sur une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, un étudiant en deuxième année de classe préparatoire scientifique était aperçu en train de mâcher une souris (image d'illustration).
Sur une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, un étudiant en deuxième année de classe préparatoire scientifique était aperçu en train de mâcher une souris (image d'illustration).
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Keystone-SDA

Les faits remontent à septembre 2023, lors d'une soirée d'intégration au lycée Thiers, établissement public d'élite de la deuxième ville de France.

Sur une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, un étudiant en deuxième année de classe préparatoire scientifique était aperçu en train de mâcher une souris avant de la recracher puis de la remettre dans sa bouche, jusqu'à la tuer.

«Je n'ai aucun souvenir», a répété lors du procès vendredi le suspect. Avec 1,75 gramme d'alcool par litre d'air expiré au moment des faits, le prévenu était toutefois parvenu à se rendre dans un hôpital après avoir tué le rongeur pour des «vérifications hygiéniques».

«Cruauté et barbarie»

La procureure a requis 105 heures de travaux d'intérêt général contre lui et une amende en cas de non-respect.

La scène avait été filmée par un autre étudiant, puis la vidéo transmise à un troisième étudiant, qui est accusé de l'avoir diffusée sur Instagram en «story privée». Tous deux étaient absents à l'audience vendredi.

La procureure, qui considère qu'ils ont participé à cette maltraitance animale, a requis 80 heures de travaux d'intérêt général contre le premier et 60 heures contre le deuxième, ainsi que des amendes en cas de non-respect.

Treize associations parties civiles, dont la fondation 30 millions d'amis et la Société protectrice des animaux (SPA), ont demandé des dommages et intérêts de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Elles ont dénoncé les «actes de cruauté et de barbarie» commis par les étudiants.

Le délibéré sera rendu le 10 janvier.