Harcèlement sexuel Lacoste retire son soutien à Moha et Roméo

ATS

19.9.2020 - 04:23

Moha La Squale est visé par une enquête pour «agressions sexuelles», «violences volontaires» et «menaces de mort» après les accusations de quatre femmes (archives).
Moha La Squale est visé par une enquête pour «agressions sexuelles», «violences volontaires» et «menaces de mort» après les accusations de quatre femmes (archives).
Source: KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ

La marque de vêtements française Lacoste a annoncé vendredi avoir mis fin à sa collaboration avec les rappeurs Moha La Squale et Roméo Elvis, accusés d'agressions sexuelles. Le premier est visé par quatre plaintes et le second accusé sur les réseaux sociaux.

«La marque voudrait clarifier que, lorsque nous associons notre image à un ambassadeur, il est clair que l'idée derrière est de nous ouvrir de nouveaux horizons les uns les autres. Ce n'est pas ce qui se passe actuellement en France avec certains d'entre eux et nous le regrettons profondément», a indiqué Lacoste dans un communiqué.

La marque précise avoir «arrêté de collaborer avec Moha La Squale depuis plusieurs mois, car son comportement ne correspondait plus aux valeurs de la marque». Concernant Roméo Elvis, «nous ne prolongerons pas son contrat», a indiqué un porte-parole. «Nous condamnons totalement toute forme de violence, de harcèlement et d'agression», ajoute le communiqué.

Moha La Squale est visé par une enquête depuis le début septembre en France pour «agressions sexuelles», «violences volontaires» et «menaces de mort» après les accusations de trois femmes. Une quatrième plainte a été déposée le 11 septembre.

Excuses de Roméo Elvis

Le rappeur français de 25 ans a été l'une des grandes révélations de l'année 2018 avec son premier album «Bendero», plébiscité par le public (disque d'or, plus de 50'000 exemplaires vendus) et par la critique.

Roméo Elvis, 27 ans, s'est excusé au début septembre sur les réseaux sociaux pour avoir «utilisé [ses] mains de manière inappropriée sur quelqu'un», croyant répondre «à une invitation qui n'en était pas une». «Ce qui est trop souvent vu comme un acte banal est une erreur à ne pas faire», ajoutait le rappeur belge avant de conclure: «Je ne suis pas fier de cette situation et espère servir d'exemple à ne pas suivre».

Roméo Elvis «m'a agressée sexuellement #balancetonrappeur», pouvait-on lire sur un message d'un compte ne permettant pas d'identifier l'auteure. Cette dernière publiait également des captures d'écran de l'artiste lui disant qu'il était «une merde sur le coup» et avait «vraiment honte».

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