Besançon Deux femmes incarcérées après une disparition à Besançon

ATS

25.1.2022 - 19:05

La police française a fort à faire ces temps à Besançon (image d'illustration).
La police française a fort à faire ces temps à Besançon (image d'illustration).
ATS

Deux femmes serbes ont été incarcérées dans le cadre d'une enquête pour meurtre après la mystérieuse disparition fin décembre à Besançon d'un Serbe domicilié en Allemagne. Ce dernier a probablement été tué.

25.1.2022 - 19:05

Selon des proches qui ont signalé le 26 décembre sa disparition, l'homme avait quitté son domicile outre-Rhin le 22 décembre pour acheter un véhicule dans la cité franc-comtoise, a indiqué mardi lors d'un point presse le procureur de la République Etienne Manteaux, confirmant une information du quotidien régional L'Est Républicain.

L'homme était alors en possession «d'une somme d'argent», a-t-il ajouté, sans toutefois en préciser le montant.

Il avait fait le trajet avec sa propre voiture, retrouvée par la police à Besançon dans le quartier sensible de Planoise.

Des traces de sang du disparu ont été découvertes «en quantité significative» dans le coffre, un «indice fort laissant penser» à «un homicide volontaire», a poursuivi le magistrat. L'enquête a été confiée à la PJ de Besançon, sous commission rogatoire d'un juge d'instruction.

Appartement nettoyé

Un mandat d'arrêt a été délivré à l'encontre d'un Serbe, «résidant depuis quelques jours à Planoise» et «avec lequel la victime avait pris contact pour la transaction», a poursuivi M. Manteaux, selon lequel ce suspect est en fuite depuis le 26 décembre.

En revanche, deux femmes, elles aussi d'origine serbe et âgées de 25 et 58 ans, ont été en contact avec ce fugitif et «sont soupçonnées d'avoir nettoyé l'appartement» qu'il a occupé, a indiqué le magistrat.

Vendredi, la plus jeune a été mise en examen pour «modification d'une scène de crime» et «non dénonciation de crime», tandis que la plus âgée l'a été pour «non dénonciation de crime», a détaillé M. Manteaux.

Elles ont été incarcérées.

Selon l'enquête, «elles possèdent et connaissent des éléments déterminants pour la compréhension des événements, mais elles ont gardé le silence», a expliqué le procureur, selon lequel «il y a fort à craindre» que le disparu est «mort».

ATS