Hydrocarbures Les cours du pétrole bondissent, baisse de production en vue

afp

3.10.2022 - 07:41

Les prix du pétrole bondissaient lundi. Les cours de l'or noir étaient poussés par la possibilité d'une baisse de la production d'environ un million de barils par mois de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Les cours de l'or noir étaient poussés par la possibilité d'une baisse de la production d'environ un million de barils par mois de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés. (image d'illustration)
Les cours de l'or noir étaient poussés par la possibilité d'une baisse de la production d'environ un million de barils par mois de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés. (image d'illustration)
KEYSTONE

3.10.2022 - 07:41

Peu avant 06h45, le baril de Brent de la mer du Nord se négociait à 87,17 dollars, en hausse de 2,39%, alors que les 159 litres de West Texas Intermediate (WTI) américain gagnaient 2,7% à 81,62 dollars. Les deux références mondiales du brut ont nettement reculé ces derniers mois dans un contexte de baisse de la demande provoquée par la récession frappant les grandes économies.

L'Opep+ se réunira mercredi physiquement à Vienne, siège du cartel des producteurs de pétrole, «pour la première fois depuis mars 2020» et l'émergence de la pandémie de Covid-19, a annoncé l'alliance dans un communiqué samedi. Les représentants des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de brut (Opep), conduits par l'Arabie saoudite, et leurs dix alliés emmenés par la Russie, se retrouvent sur fond de rumeurs d'importante réduction de la production face aux craintes de récession.

Avant la pandémie, les producteurs se retrouvaient deux fois par an dans la capitale autrichienne. Mais depuis le printemps 2020, les 23 membres se réunissent chaque mois, par vidéoconférence, pour affiner au mieux leurs objectifs devant la volatilité de la demande.

«Ce ne sera qu'une question de temps avant que le pétrole ne revienne à 100 dollars le baril, en particulier avec un resserrement de l'offre vers la fin de l'année», a néanmoins estimé Suvro Sarkar, analyste à la DBS Bank, qui s'attend à de nouveaux gains.

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