Etats-Unis Disney supprime 28'000 emplois

ATS

30.9.2020 - 00:28

Le parc d'attractions de Disney situé à Orlando, en Floride, a pû rouvrir en juillet, avec une jauge limitée (archives).
Le parc d'attractions de Disney situé à Orlando, en Floride, a pû rouvrir en juillet, avec une jauge limitée (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER

Le géant des divertissements Disney a annoncé mardi la suppression aux Etats-Unis de 28'000 emplois, au sein de son activité. Elle comprend les parcs d'attractions, les croisières, l'évènementiel et les produits dérivés et a été touchée de plein fouet par la crise.

La décision vient de «l'impact prolongé du Covid-19 sur nos affaires, y compris les réductions de capacité sur les sites, en lien avec la distanciation physique, et les incertitudes sur la durée de la pandémie», a expliqué le groupe dans un communiqué.

Des incertitudes «exacerbées par le refus de la Californie de lever les restrictions qui permettraient de rouvrir Disneyland (près de Los Angeles)«, souligne l'entreprise. En Floride, à Orlando, le parc d'attractions a rouvert en juillet, avec une jauge limitée.

Sur les 28'000 salariés concernés, 67% étaient employés à temps partiel, a précisé Disney, qui employait 223'000 personnes au 31 décembre 2019.

Quand les parcs d'attractions ont dû fermer, comme la plupart des établissements culturels, «nous avions espéré un rapide retour à la normale», note Josh D'Amaro, le président de l'activité «parcs, expériences et produits», dans une lettre à ses employés. «Sept mois plus tard, force est de constater que ça n'a pas été possible».

Baisse de 85%

D'avril à juin 2020, Disney a récolté 11,8 milliards de dollars de recettes, moitié moins qu'il y a un an. Seule sa branche de streaming a réalisé un chiffre d'affaires supérieur à 2019.

Sur cette période, l'activité des parcs et évènementiel a elle plongé de 85%, à 983 millions de dollars. «Depuis plusieurs mois, notre équipe de ressources humaines a travaillé sans relâche pour éviter de devoir nous séparer de quiconque», a ajouté M. D'Amaro.

«Nous avons réduit les dépenses, suspendu des projets importants, mis au chômage technique les comédiens et rendu nos opérations plus efficaces, mais nous ne pouvons pas garder tous nos employés en ouvrant avec des capacités aussi limitées».

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