Guerre des clans Pourquoi David Hallyday a-t-il renoncé à l'héritage de son père?

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5.8.2020

David Hallyday et Laura Smet (au centre), entourés de leurs mères, Sylvie Vartan (droite) et Nathalie Baye (gauche), lors des obsèques de Johnny Hallyday.
David Hallyday et Laura Smet (au centre), entourés de leurs mères, Sylvie Vartan (droite) et Nathalie Baye (gauche), lors des obsèques de Johnny Hallyday.
Keystone

Depuis deux ans et demi maintenant, la querelle autour de la succession de Johnny Hallyday demeurait insoluble. Quelques semaines après avoir enfin trouvé un accord en ce début d’été, les aînés et la veuve du rockeur vivent un ultime rebondissement. Ce vendredi 31 juillet, David Hallyday a annoncé officiellement qu’il renonçait à ses parts, qu’il laisse à sa sœur Laura Smet.

C’est une guerre des clans que l’on croyait sans fin! Aujourd’hui, deux ans et demi après la mort de Johnny, la bataille qui oppose les enfants aînés à Laeticia, sa veuve, semble prendre fin. Et pour mettre un terme à ce feuilleton de l’héritage, David a fait savoir qu’il renonçait à l’ensemble de ses parts et ce, au profit de sa sœur Laura Smet. Par générosité ou par lassitude?



David Hallyday renonce à la succession de son père

L’accord définitif avait été long et difficile à trouver, mais finalement annoncé le 3 juillet dernier, signant ainsi la fin du scandale médiatique autour du fameux héritage de Johnny Hallyday. Cependant, le 31 juillet, David révèle avoir «renoncé à la succession de son père». «Nous nous désistons de toute instance judiciaire», déclare-t-il encore à l’Agence France Presse par le biais de son avocat. Une information qui vient confirmer les informations du magazine Closer, qui avait annoncé le 18 juin dernier que David avait décidé de céder l’intégralité de ses parts à sa sœur Laura Smet, comme «preuve de son affection». Selon le magazine, il n’aurait jamais été question d’argent dans l’histoire de la succession de son père.

«Il ne demande rien» par solidarité?

Au-delà d’un intérêt matériel, il semble que l’aîné des enfants de Johnny ait surtout voulu préserver la fratrie. «L’objectif de protéger ses trois sœurs est atteint et nous nous en réjouissons», informe l’avocat. «David ne reçoit rien, que ce soit patrimonialement ou financièrement et il ne demande rien. Il n’a pas reçu d’objets symboliques. (…) Désormais la page est tournée et David regarde l’avenir avec le retour de la sérénité», ajoute-t-il. Un renoncement initié par la solidarité d’un grand frère protecteur et désintéressé de la fortune familiale?

A la tête d’une fortune déjà colossale

Car c’est sans compter la fortune personnelle de David que l’on dit déjà très importante. Officiant dans la musique à l’instar de son illustre père, il a accumulé un pécule et, depuis 2004, il est marié à l’héritière Alexandra Pastor, elle-même à la tête d’une fortune colossale. Selon les chiffres de «Capital», l’empire immobilier construit par ses ascendants à Monaco serait estimé à 30 milliards d’euros! David Hallyday n’a donc pas «besoin» d’argent, mais son geste envers sa petite soeur, Laura Smet, reste en tout cas un acte généreux.

«Beaucoup de dettes»?

L'héritage Hallyday, une somme négligeable pour son fils aîné? Pas forcément mais, selon Laeticia Hallyday interrogée dans «Paris Match» fin juillet, la fortune de Johnny ne serait en définitive pas si conséquente. La veuve du chanteur y affirme en effet que l’héritage ne serait en fait constitué que de «patrimoine, peu de trésorerie et beaucoup de dettes». Des informations assez vagues, qui n'ont pas été détaillées par la veuve: «Sur les chiffres, il y a eu énormément de fantasmes». Le chanteur aurait laissé derrière lui une énorme dette fiscale, de 34 millions d’euros, toujours selon le magazine.

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