Message anti-masque Nicolas Bedos: sa réponse après la polémique

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20.10.2020 - 06:00

Source: Covermedia

Nicolas Bedos s'explique. Dans un droit de réponse publié par Le Point, le réalisateur du prochain OSS 117 a expliqué ce qui l'avait poussé à poster son message très critiqué le mois dernier, dans lequel il s'élevait contre le port du masque.

Nicolas Bedos ne s'attendait peut-être pas à un tel acharnement après son post polémique «anti-masques». Un mois après avoir fait scandale, le réalisateur a tenu à apporter un droit de réponse dans le magazine Le Point.

Loin de s'excuser, il précise en fait pourquoi il s'est permis cette «sortie» qui lui a valu tant d'insultes et de critiques.

«Sorti de son contexte, le petit texte que j'ai lancé comme un pavé dans le marécage du Web était – pour le moins – excessif et maladroit. Il m'oblige aujourd'hui à préciser ma position – si tant est que j'en aie une, égaré comme vous tous dans une incertitude morbide. Contrairement aux brillantes analyses que j'ai pu lire ici ou là, mon laïus matinal n'était pas motivé par mon regret adulescent de ne plus pouvoir trinquer avec d'autres ''porcs pleins de fric'' aux terrasses des bistrots (quoique ce fût, je le concède, un de mes sports favoris). Non, j'ai écrit ces quelques mots au lendemain de la messe organisée pour mon parrain dont je ne regretterai jamais assez de n'avoir pu, confinement oblige, accompagner les dernières heures et autres mots d'esprit», a-t-il expliqué.

Il faut dire qu'en 2020, Nicolas Bedos en a effet vu la mort de Jean-Loup Dabadie le 24 mai dernier, puis de son père Guy, quelques jours plus tard, le 28. Des disparitions qui ont marqué Nicolas Bedos et l'ont apparemment poussé à ce «coup de gueule». «Oui, en crachant cette litanie, je n'avais pas pris la mesure de l'insulte qu'elle semblait postillonner aux masques des soignants qui se battent pour nos gueules, aux flics qui s'épuisent à nous protéger de nos ivresses affectives et à tous ceux – dont je suis – qui ont peur pour leurs proches et eux-mêmes», a conclu Nicolas Bedos.

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