Interview exclusiveLoco Escrito: «Mon rêve? Continuer à faire de la musique!»
La Rédaction de blue News
17.5.2022
Véritable star de la musique latino, le Suisse Loco Escrito fait partie des artistes au programme de la One FM Star Night ce vendredi 20 mai. Pour blue News, il évoque cette soirée et son nouvel album, «Fernando», dédié à son père décédé.
La Rédaction de blue News
17.05.2022, 07:49
17.05.2022, 09:57
La Rédaction de blue News
De son vrai nom Nicolas Herzig, Loco Escrito s'est rapidement imposé sur la scène latino. Le Zurichois, récompensé en 2021 aux Swiss Music Awards du trophée de Meilleur artiste masculin et de celui du hit de l’année, revient cette année avec un nouvel album, plus personnel.
Blue News: Tu fais partie des artistes programmés à la One FM Star Night ce vendredi 20 mai: qu'est-ce que ça fait d'être une star parmi les stars?
Loco Escrito: C'est cool, je me réjouis de revenir à l'Arena de Genève. J'avais déjà participé à la One FM Star Night (ndlr: en 2019) et c'est un très bon souvenir, car c'était une de mes premières grandes scènes. Un rêve se réalisait pour moi.
Il y a des échanges avec les autres artistes?
Pas forcément, car chacun est concentré sur sa prestation dans le show. Mais quand on se croise, c'est toujours sympa.
Tu viens de sortir un album baptisé «Fernando» en hommage à ton père, qui est décédé il y a environ un an...
Oui, car mon père m'a appris beaucoup de choses, dont deux très importantes dans la vie: à toujours suivre mon coeur et à tout faire pour réaliser mes rêves. Il me tenait à coeur de lui dédier cet album. Mais attention, ce ne sont pas des chansons tristes! C'est un hommage que je lui rends pour tout ce qu'il m'a apporté.
Ton rêve, c'était faire de la musique, il s'est réalisé. Alors à quoi rêves-tu maintenant?
Mon rêve, c'est de continuer à faire de la musique! Nous venons de traverser une période difficile avec le Covid, mais maintenant, c'est reparti. Alors nous allons essayer de mener des projets à l'étranger, d'exporter ma musique à l'international.
Tu es originaire de Colombie, ton travail est connu là-bas?
Je dirais que mon public est à 50% suisse et à 50% d'autres pays du monde, pas seulement de Colombie. Nous allons essayer de continuer à nous développer d'abord en Suisse puis en Europe, afin d'avoir des bases solides pour toucher d'autres pays par la suite. Comme la Colombie en effet, où il y a d'ailleurs une équipe avec laquelle je travaille.
Il y a 21 chansons dans ton nouvel album, c'est beaucoup. Peut-être y trouve-t-on le tube de l'été?
Je trouvais important d'y mettre tous les morceaux que nous avions composé, qui sont tous différents. C'est drôle, ici en Suisse, on parle du tube de l'été parce que c'est de la musique latino et qu'on l'associe à la saison chaude. Mais ça peut s'écoute toute l'année, même en hiver, pour réchauffer l'ambiance!
Ce qui se dégage en écoutant tes titres, c'est de la bonne humeur et de la joie. C'est ta nature qui est comme ça?
Oui! Je crois qu'on a trop tendance à s'arrêter sur les mauvaises choses qui nous arrivent. Bien sûr, on ne peut pas les mettre totalement de côté, il faut les accepter. Mais il faut savoir aussi mettre en valeur ce qui va bien. Ou transformer les mauvaises expériences en quelque chose de positif.