Anouchka Delon sort du silence «Je suis la fille de mon père, je ne suis pas la fille d'un portefeuille»

ATS

7.1.2024 - 22:41

Nouvel épisode de la guerre au sein du clan d'Alain Delon: sa fille, Anouchka, a assuré avoir voulu emmener son père en Suisse pour «qu'il soit traité» médicalement, récusant les motivations fiscales dont l'accuse son frère Anthony, contre qui elle a porté plainte.

«Je suis la fille de mon père, je ne suis pas la fille d'un portefeuille», s'est défendue Anouchka Delon sur TF1, lors de sa première prise de parole depuis l'éclatement de cette guerre familiale en milieu de semaine.

«Alain Delon ne va pas bien. Il est mal. Il est effondré de voir que sa vie intime soit jetée à la vue de tous comme ça», a déclaré la jeune femme de 33 ans. «J'ai honte que notre vie de famille, notre vie intime, soit étalée comme ça.»

Vendredi, son frère ainé lui a reproché de vouloir «ramener» leur père en Suisse – où la légende du cinéma réside administrativement et dont il est citoyen depuis 1999 -, pour éviter «une énorme taxe» post mortem, alors qu'Alain Delon, 88 ans, souhaite passer sa fin de vie dans sa demeure de Douchy-Montcorbon, au sud de Paris.

La veille, il avait accusé Anouchka de manipuler leur père dont l'état de santé décline depuis un AVC en 2019.

«Bien sûr que je porte plainte»

«Il est suivi en Suisse pour ses maladies, il a des traitements», a expliqué Anouchka Delon. «La seule raison pour laquelle j'ai voulu le faire venir en Suisse, c'est pour qu'il soit traité», s'est-elle défendue.

Un bilan de santé était prévu en août, «sauf que mon frère s'y est farouchement opposé», a-t-elle affirmé.

Alain Delon «a un traitement qui est vital pour lui et, contre l'avis des médecins, il a décidé d'arrêter ce traitement. Moi je n'étais pas d'accord, je n'ai rien pu faire contre ça et c'est indécent de faire passer ça pour un exil fiscal, pour parler d'argent».

«Je n'ai pas menti» sur les résultats médicaux d'Alain Delon, comme le clame son fils, a en outre insisté celle qui a annoncé vouloir porter plainte dès jeudi. «Quand j'ai appris la parution de cet article dans Paris Match, j'ai eu envie de me tuer. Je refuse que l'on me salisse comme cela, que l'on me traite de manipulatrice ou de menteuse. Bien sûr que je porte plainte», a-t-elle justifié.