Mondial de hockey A mi-parcours, la Suisse a fait le job

ats

16.5.2024 - 02:49

Avec 11 points sur 12 possibles et quatre victoires en autant de rencontres, la Suisse a pour l'heure rempli sa mission. Elle va maintenant s'accorder un jour de repos.

Après 4 victoires en autant de matches, la Suisse va s'accorder un jour de repos.
Après 4 victoires en autant de matches, la Suisse va s'accorder un jour de repos.
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«On peut être un peu plus relax maintenant.» Sans l'avouer, Patrick Fischer a tout de même reconnu en une phrase que ces quatre victoires de l'équipe de Suisse avaient un effet positif et qu'elles enlevaient un peu de pression sur les épaules de tout le monde. «Mais nous n'avons encore rien gagné», glisse Andrea Glauser, comme pour rappeler qu'il n'y a pas de titre décerné aux équipes qui ont gagné leurs quatre premières parties en phase de poules.

Et déjà évoquer les quarts de finale, c'est l'assurance de tomber sur un sélectionneur qui ne veut pas se projeter trop loin. «On n'en est pas encore là, précise Fischer. On prend jour après jour. Ces quatre victoires infusent naturellement un bon feeling au sein de l'équipe, mais on doit encore grandir en équipe. Chaque jour.»

Quartier libre jeudi

Le Zougois doit gérer son groupe et ne pas trop tirer sur la corde. C'est certainement pour cela que les joueurs auront quartier libre jeudi. «Il n'y a pas de programme pour les joueurs, concède-t-il. C'est important pour la tête. Le soir on ira tous manger ensemble et vendredi on se retrouvera sur la glace afin de préparer le week-end et les duels face au Danemark et au Canada.»

En discutant avec les joueurs, ceux-ci voient ces quatre premiers matches comme une étape franchie. «On prend ça comme une première moitié terminée, explique le défenseur du LHC, Andrea Glauser. Viennent ensuite trois matches samedi, dimanche et mardi. Là, il faudra faire un pas vers l'avant et s'améliorer. On va analyser la vidéo et voir les points à corriger, parce qu'il y en a toujours.»

Autre point mis en avant par le Fribourgeois, le fait que la Suisse a dù se battre à chaque sortie. «Ca fait du bien, conclut-il. Parce que ces matches étaient durs où on a chaque fois dû aller chercher la victoire.»

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