Expositions La main, le gant et du bois gravé au Musée Jenisch Vevey

sj, ats

14.5.2024 - 12:50

Le Musée Jenisch Vevey a présenté mardi ses trois nouvelles expositions à voir dès vendredi et jusqu'à fin août. Il met à l'honneur la main mais aussi le gant ainsi qu'une «promenade dans les bois gravés».

La main est notamment à l'honneur dans deux des trois nouvelles expositions au Musée Jenisch Vevey (archives).
La main est notamment à l'honneur dans deux des trois nouvelles expositions au Musée Jenisch Vevey (archives).
ATS

14.5.2024 - 12:50

Intitulée «La main (et) le gant», la première exposition décline ce motif du 16e siècle jusqu'à la création contemporaine, «symbole de pouvoir, de dévotion comme de séduction, outil d'exploration tactile indispensable au travailleur comme à l'artiste», résument les responsables dans leur dossier de presse.

A travers un choix d'œuvres issues des collections du musée enrichi de prêts extérieurs, cette exposition thématique propose «un éclairage inédit sur les fonctions narratives de la main, tantôt à nu, tantôt gantée». Les dessins, estampes, sculptures, peintures et vidéos rassemblés témoignent «de la puissance créatrice et métaphorique des jeux de mains et de leurs accessoires de choix, les gants». A découvrir jusqu'au 18 août prochain.

Les mains chez Kokoschka

«Kokoschka à portée de main» est la deuxième exposition à voir, jusqu'au 25 août. «Les mains occupent une place centrale et symbolique dans l'art de l'artiste autrichien Oskar Kokoschka (1886 Pöchlarn – 1980 Montreux)», rappelle le musée. Elles sont souvent représentées «de manière exagérée, puissante et dramatique, mettant en évidence leur importance dans la communication humaine et la traduction émotionnelle».

Elles sont plus qu'un simple élément anatomique, elles sont des moyens d'expression, des symboles de relation humaine et des représentations de la créativité artistique. Elles valent aussi pour leur dimension narrative, en particulier pour évoquer le pouvoir ou la religion, note le musée.

Promenade dans les bois

La troisième exposition à l'affiche, «Pierre Aubert. Maître des bois», visible aussi jusqu'au 25 août, invite à une promenade dans les bois gravés de Pierre Aubert, réalisés pendant près de 60 ans de carrière. Dans plus de 1200 planches, le graveur a «habilement exploité le potentiel expressif du noir et blanc de la taille d'épargne (technique de gravure) en une danse infinie d'ombre et de lumière».

Né et décédé aux Mollards-des-Aubert (1910 – 1987) dans la maison familiale située au cœur des forêts et pâturages de la Vallée de Joux, Pierre Aubert s'est surtout consacré aux représentations de paysages qui constituent son domaine d'expression favori. Il a notamment gravé les alentours et le bourg de Romainmôtier où il a vécu de nombreuses années, mais aussi Paris et la Provence.

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