Immobilier Le risque de bulle immobilière diminue, selon UBS

cw

15.5.2024 - 13:21

L'indice UBS de bulle immobilière a poursuivi son recul au 1er trimestre. Il se situe désormais à 0,95 point. Le risque de bulle immobilière est donc passé de «élevé» à «modéré».

La dynamique des prix des loyers a été inégale. Ils ont augmenté de 1,5% au premier trimestre 2024, soit 6% de plus qu'il y a un an, toujours selon l'indice UBS. Les loyers existants ont également enregistré sur un an une hausse supérieure à la moyenne de 2,7%. (archives).
La dynamique des prix des loyers a été inégale. Ils ont augmenté de 1,5% au premier trimestre 2024, soit 6% de plus qu'il y a un an, toujours selon l'indice UBS. Les loyers existants ont également enregistré sur un an une hausse supérieure à la moyenne de 2,7%. (archives).
sda

15.5.2024 - 13:21

L'indice est nettement inférieur à son niveau enregistré pendant la bulle immobilière du début des années 1990, indique mercredi le numéro un bancaire suisse dans un communiqué.

Les prix des logements en propriété ont augmenté de 0,7% sur les trois premiers mois de l'année par rapport à la même période de l'an dernier, selon l'indice UBS. En comparaison avec l'année précédente, il en a résulté un renchérissement de 3,2%, nettement supérieur à l'évolution des prix à la consommation de 1,1%.

La dynamique des prix des loyers a été inégale. Ils ont augmenté de 1,5% au premier trimestre 2024, soit 6% de plus qu'il y a un an, toujours selon l'indice UBS. Les loyers existants ont également enregistré sur un an une hausse supérieure à la moyenne de 2,7%.

Au niveau des régions, une analyse révèle une forte augmentation des déséquilibres suite au boom des résidences secondaires dans les Grisons. Le rapport prix/revenu s'est fortement dégradé depuis début 2019, en particulier dans les villes de Zurich et de Lausanne ainsi qu'à Genève. Dans les régions de l'Arc lémanique, il en va de même pour le rapport prix/loyer.

Concernant les prévisions, un nouveau ralentissement pour les prix des logements en propriété se dessine d'ici la fin de l'année: l'augmentation annuelle devrait être de l'ordre de 1 à 1,5%. L'évolution conjoncturelle mitigée, les coûts de financement toujours élevés et le niveau des prix élevé pèsent sur la demande. Le risque de bulle immobilière devrait ainsi continuer à se réduire.

cw