Genève Les étudiants pro-palestiniens veulent passer la nuit à l'UNIGE

mf, ats

7.5.2024 - 18:09

Une bonne centaine d'étudiants pro-palestiniens qui occupent depuis mardi midi le hall d'UniMail, à Genève, veulent passer la nuit dans le bâtiment. Ils l'ont indiqué à l'issue d'une assemblée convoquée par la Coordination étudiante Palestine-Université de Genève.

Une bonne centaine d'étudiants occupent le hall du bâtiment UniMail, à Genève, et demandent à l'Université de Genève de prendre position sur le conflit à Gaza.
Une bonne centaine d'étudiants occupent le hall du bâtiment UniMail, à Genève, et demandent à l'Université de Genève de prendre position sur le conflit à Gaza.
ATS

7.5.2024 - 18:09

La coordination s'est dite ouverte au dialogue et s'est déclarée même prête à des concessions. Mais pour l'instant, le rectorat de l'Université de Genève (UNIGE) n'a pas répondu à ses revendications.

Le mouvement pro-palestinien réclame notamment une liste complète des collaborations de l'UNIGE avec des institutions académiques israéliennes, la suspension de toute collaboration de l'alma mater avec des universités et des instituts de recherche israéliens et une politique active d'accueil d'étudiants et de chercheurs palestiniens.

Le professeur Frédéric Esposito, du Global Studies Institute, a endossé le costume de médiateur entre les étudiants et le rectorat dans cette affaire. Il rappelle qu'UniMail ferme à 22h00. Mardi, en fin d'après-midi, il partait rendre compte au rectorat des dernières intentions de la coordination pro-palestinienne.

Le professeur Esposito a proposé d'inviter des représentants de la coordination à une entrevue avec le rectorat, notamment pour parler des collaborations entre universités qui sont essentielles et qui ne peuvent pas être suspendues du jour au lendemain. Les universités fonctionnent en réseau, a-t-il rappelé.

De nombreux drapeaux palestiniens ont été déployés à tous les étages du bâtiment d'UniMail, ainsi que des banderoles avec les messages: «Free Palestine, stop genocide» et «From the river to the sea, Palestine will be free». Ce dernier message pose problème au rectorat de l'UNIGE, a relevé M.Esposito.

mf, ats